Réveillon 2006 au Maroc

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Jour 6 (3 Janvier 2006) :
Sur la piste du Dakar

Levés de bonne heure, nous sommes à l'affut des rumeurs…

"Ils vont passer ici?"
"Non, mais pas loin…"

Des véhicules de l'organisation mythique nous renseignent: le Dakar va passer tout près, mais sur une piste parallèle.

Fort de ces précieuses indications, tout le groupe se met en route pour ce qui restera, à mon sens, le point d'orgue de ce voyage.

Voir passer tous les concurrents du rallye lors de l'étape spéciale Er-Rachidia/Ouarzazate, à quelques mètres de nous, en plein désert. Que du bonheur !

Voyant les Deuches rassemblées sur une bute, la plupart des concurrents, même les pros, sont super-sympas: signe de la main, appel de phare ou grand coup de klaxon pour saluer leur public. Cool.

Deux petites anecdotes personelles:

- Un motard, voyant le groupe, s'arrête à ma hauteur et demande de l'aide: il a éclaté le carénage de sa bécane et souhaite le refixer provisoirement. Il s'agit du concurrent N°105, René DELABY, un mec de Binche! Au milieu de nulle part, à 3.000Km de chez eux, des Belges se rencontrent par le plus grand hasard.

- Je m'éloigne un peu des 2CV… Un autre motard s'arrête à quelques mètres de moi et me fait signe d'approcher.
"Bonjour, vous faites partie du groupe de Philippe Pétré? …Remettez-lui mon bonjour. Allez je fille…"

 

René Delaby (de dos), "chanceux" dans son malheur.

Eh oui, faut être belge pour réparer un moteur d'essuie-glace au milieu du désert…

Par contre, sur la route du retour, je ne l'ai vraiment pas regretté :o-)

Puis Göran, que l'on sentait "chaud" depuis un bout de temps, fini par se lacher…
Il saute dans sa Deuche et attaque la "vraie" piste du Dakar sur quelques centaines de mètres, au plus grand plaisir des autres deuchistes.
Quelques "bouilles" de nos petits camarades, au bord de la piste.

Fin de l'épisode "Dakar", il faut bien se résoudre à quiter ce lieu magique pour rejoindre Ouarzazate, si possible avant la nuit.
Il reste un bon bout de piste avant de rejoindre le goudron.

Une fois l'asphalte retrouvée, ça redevient magique à mes yeux: nous effectuons une partie de la liaison de l'étape du jour avec les véhicule du Dakar!
Malgré nos freins alléatoires, nous roulons même un bon bout de temps et en rythme avec un des énormes Hummer d'assistance. Re-cool.

 

On croise des véhicules d'assistance, un peu partout dans la région.

A l'arrivée, un hôtel confortable nous attend mais, définitivement, la chaleur berbère est derrière nous…

En fin de soirée, un petit groupe (dont je ne fais malheureusement pas partie, car trop fatigué) a l'honneur de visiter le bivouac du rallye.
Philippe (qui a fait 3 fois le Dakar) palabre un peu à l'entrée du camp.
En montrant patte blanche, nos camarades ont accès à cet endroit très privé. Ça, c'est du bol !

 

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